Vouloir, oui. Mais sans l’autre car pour lui. Ne plus faire qu’un. Et s’enfuir, toujours. Ou bien enfouir sa propre tête dans le sable, lourd de sens. Contresens. Je retourne la question. Pas en lui. Pas en elle. Désormais piégée par l’éclipse, aveuglée par les images, dégoûts ressurgissant de ce même puits.
Ne plus faire qu’un. Invisible ET séparable. Un tout rempli de son propre vide. Mirage chassé par un courant d’air. Eclat d’un miroir rouillé, rance. Même pas un reflet, encore moins une ombre. La cécité serait un luxe. Un crachat en éclats.
Un visage dont on ne puiserait même pas l’eau, mais une sueur encore inconnue. Puissante à faire immerger les murs. Noire. N’épousant aucune forme. Même pas humaine. Conception immaculée du sang à jamais nouveau.
Ainsi refuser. Nier. Nier la trace. Détruire la suite. Refuser et choisir la colère, l’indignation ce doux excrément des blessures secrètes. Refuser et nier le présent. Se suicider au futur. Conjuguer le néant.
Nous n’aurons ni matières, ni empreintes, ni miroirs, ni nuits, ni nuages, ni arbres. Nous n’aurons ni l’amour, ni la soeur, ni soi-même. Nous n’aurons ni sommeil, ni paroles, ni cris.
Nous n’emporterons pas l’oiseau, encore moins son corps. Nous ne réapprendrons pas le goût de la pierre.
Nous effacerons l’empreinte, détruirons la mémoire et perpétuerons le silence.
J’exige le droit de perpétuer le silence.
Ne plus faire qu’un. Invisible ET séparable. Un tout rempli de son propre vide. Mirage chassé par un courant d’air. Eclat d’un miroir rouillé, rance. Même pas un reflet, encore moins une ombre. La cécité serait un luxe. Un crachat en éclats.
Un visage dont on ne puiserait même pas l’eau, mais une sueur encore inconnue. Puissante à faire immerger les murs. Noire. N’épousant aucune forme. Même pas humaine. Conception immaculée du sang à jamais nouveau.
Ainsi refuser. Nier. Nier la trace. Détruire la suite. Refuser et choisir la colère, l’indignation ce doux excrément des blessures secrètes. Refuser et nier le présent. Se suicider au futur. Conjuguer le néant.
Nous n’aurons ni matières, ni empreintes, ni miroirs, ni nuits, ni nuages, ni arbres. Nous n’aurons ni l’amour, ni la soeur, ni soi-même. Nous n’aurons ni sommeil, ni paroles, ni cris.
Nous n’emporterons pas l’oiseau, encore moins son corps. Nous ne réapprendrons pas le goût de la pierre.
Nous effacerons l’empreinte, détruirons la mémoire et perpétuerons le silence.
J’exige le droit de perpétuer le silence.
5 commentaires:
la lutte du mot
est d’être écho du silence
de perpétuer la cécité innocente
car au-delà de la nuit et du rocher le un
est symétrie du chaos
que faire de la trace la désaxer
comme un arbre elle est le soleil de son ombre
elle se voit perpétuellement
finalement il aurait dû taire ses mains
et n’ensemencer le secret que dans le bois ancien
ainsi soit-il
l’invisible langue morte avant la langue
El hamdellah 3ala slemtik. Tawwil el ghiba ya bnaya.
@Ismael: J'aime et l'écho et le silence. Mais la cécité me fait peur, tout autant que le chaos.
Taire ses mains arait disséminé le secret à jamais. Maintenant, il est au fond d'un arbre et attend sagement le moment propice pour fleurir.
une âme que j’aurais aimer l’avoir a coté de moi
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