lundi 17 octobre 2011

Conjoncture (bribes)

Elle est toujours délicate, souvent difficile et parfois explosive. Elle a toujours souffert d’un contexte, dont elle est séparée soit par omission volontaire soit par simple oubli.

La conjoncture est souvent ‘’politique’’ mais nous lui concédons rarement sa dimension émotive. Nous voulons souvent l’exempter de tout ordre, de toute excuse et, fait plus marquant, nous la déracinons souvent.

Pourquoi ne la considérons-nous pas en tant que conjoncture ? Pourquoi s’acharnons-nous à lui faire dire ce qu’elle ne veut pas souvent dire ? On nous avait pourtant appris à placer les ‘’choses’’ dans leurs contextes. C’est même les premières leçons que nous avions eues à copier dans nos cahiers. Le contexte. Et Dieu seul sait ce que j’en ai bavé de ce contexte. Je ne voulais pas le prendre en compte. Il me ligotait, m’obligeait à me restreindre à une théorie pré-dictée, à un cas de figure, ou parfois-même à une simple figure de style. Je voulais me perdre moi. Je ne voulais pas de ligne conductrice. Je ne voulais pas d’un plan, et encore moins d’une structure. J’aimais bien la liberté que j’avais, de mener là où je le voulais mes mots, ma pensée. Peut-être par facilité. Peut-être parce que je ne savais pas faire autrement.

Au fil du temps, des années même, je me suis rendue compte que malgré la conjoncture je pouvais aller où bon me semble. Que ma conjoncture est mienne, et que par conséquent, c’est moi-même qui la posait. Et la difficulté s’est transformée en outil.

Congénitale

Plus le temps passe, plus je me rends compte qu'elle est congénitale. Je ne suis certes pas un as des statistiques, mais les exemples que j'arrive À rassembler dessinent toutes seules la courbe qui le prouve.
Et puis, elle monte crescendo aussi. Mais lÀ, c'est un autre sujet dont je parlerai une autre fois.
Je disais donc qu'elle est congénitale. Et pourtant! Pourtant je n'en connais pas la racine. Ou plutôt le haut de l'arbre (commenÇons par le début!).
Deux. Ou plus, parce que je ne connais pas tout le branchement. Mais l'on dit qu'un vaut mieux que deux, tu l'auras (dans le cul) n'est-ce pas? Et lÀ, le un n'aurait pas arrangé mes statistiques. Et congénitale n'aurait pas eu lieu d'être. Donc, merci la fertilité. Du fond du coeur, car tu me permets de me piquer d'arguments scientifiques.
Ne perdons pas le nord. On y vient. Car malgré le semblant de différence, on les retrouve. Et À eux deux, ils détruisent la théorie des deux parallèles.
Et elle a du génie, la congénitale. Et beaucoup de popularité (partie d'une autre extra-théorie À paraitre prochainement).
Elle est nourrie par une énergie, renouvelable car elle est puisée dans les émotions (caractéristique humaine). Elle est aussi nourrie par un vide (y a une théorie pour Ça?) un énorme trou béant.
Elle se cristallise par la peur (pas une excuse) et par l'incapacité À assumer des choix (antérieurs principalement).
Elle se manifeste via une diarrhée verbale et une avalanche de la pensée (oui, parce que congénitale pense aussi). Elle est avide de reconnaissance. Et sans moi (nous) elle ne vaut rien (ou presque, parce qu'il faut bien exagérer).
Congénitale, et j'avoue fatigante, parce qu'elle s'organise en gang-bang (heuh), une quasi tournante qui t'épuise même si tu es fan de jeux SM (en amour. Ou pas).
Congénitale parce qu'elle opère sourire aux lèvres et "vipère au poing" (fallait qu'elle sorte celle lÀ, priez pour le salut de la guerre des boutons).
Congénitale car elle rassemble les minutes, les heures et les jours de grande détresse, dans le froid et même en plein hiver (brrr).
Congénitale car elle pousse des gens comme moi À se pencher sur le sujet, et À déblatérer sur quelques lignes.
Congénitale parce qu'elle donnera naissance, parce qu'elle donnera la vie (ou pas) À quelque chose qui pourra peut-être devenir l'exception qui confirmera la règle.
Published with Blogger-droid v1.7.4