Ces derniers jours, une question me turlupine l’esprit, malgré la simplicité dont elle peut donner l’illusion : comment peut-on anéantir le mal, la colonisation, la tyrannie ? Comment arrêter l’avancée israélienne au Liban alors qu’il est incapable de construire par lui-même une opposition soudée ? Comment en arriver à faire trembler les rangs de l’invasion israélienne sur la Palestine alors que c’est nos propres rangs que nous faisons trembler en laissant libre cour à ce qui est le plus horrible des faits : nos querelles intérieures ! Comment en arrive-t-on à faire des milliers de morts et de blessés entre les rangs de l’invasion américaine en Irak alors que nous avons échoué dans le projet de la construction d’un programme national irakien qui dépasserait les querelles chiites-sunnites ?
Le mal n’est point ancré en nous, en tant qu’arabes et musulmans, ceci est vrai. Ce n’est pas comme voudraient nous le faire croire quelques orientalistes et mal-pensants. Car il n’ya point de faille dans l’esprit arabe (et je parle là de l’intellect) ou dans la mentalité musulmane, que l’intelligence ne pourrait investir. Car ce n’est point non plus dans nos gènes ou dans notre sang ou notre ascendance que nous avons hérité de ce virus qui nous empêche d’avancer.
Je suis réellement perdue. Je ne comprends pas comment en est-on arrivés à créer la plus belle des résistances de l’Histoire, qui est la résistance nationaliste (ou musulmane appelez-la comme vous le désirez) qui nécessite un entrainement et une imagination et une loyauté et un sacrifice tous forts rares.
Nous avons fort besoin d’un nouveau leadership, non partisan de la religion, indépendant, « gratuit » (comme le proclame Edouard Haddad) c’est-à-dire non égoïste, qui contiendrait des principes et des qualités, de la noblesse de l’être et de l’esprit, de l’acceptation de l’autre dans la société et dans la résistance. Nous avons tant besoin d’une réflexion nouvelle, qui ne présenterait aucune facette des querelles intérieures. Car travailler à la construction d’une nouvelle artère, démocratique, unie pour l’ensemble des ses concitoyennes et concitoyens, n’est point un but en soi moins noble que celui de notre libération de l’invasion américaine ; Car construire une unité laïque, non raciste, où le peuple sera égal en droits et en devoirs n’est pas un but moins noble et moins courageux que celui d’obtenir notre indépendance du joug américain. Et l’établissement d’un Etat palestinien souverain sur ses terres, ses passages, ses eaux et son espace, comportant un pluri-paritarisme, respectant les libertés de la femme, n’est pas une chose qu’on pourrait remettre jusqu’à sa libération des forces israéliennes.
Au cœur de cette tourmente, il nous faudrait chercher des éléments que nous avons longtemps délaissés et ignorés en général et en particulier les enfants et la jeunesse (filles et garçons), la force féminine que nous n’arrêtons pas de prétendre – hypocritement sans honte aucune – être la « moitié complémentaire d’une société » sans pour autant que nous fassions un pas effectif envers elle. Comment peut-on construire une société (et même une résistance dans le sens général du terme) quand les enfants demeurent absents, silencieux et même obéissants aux différentes « fatwas » de leurs familles, de leurs instituteurs, des fatwas insensées dans la plupart du temps, quand les jeunes (filles ou garçons) sont interdits d’exercer leur droit à voter et à se présenter aux listes électorales même s’ils ont dépassé les 18 ans, quand les femmes sont tenues en absence dans la prise de décision politique que ce soit au sein du pouvoir ou au sein de l’opposition.
Le mal n’est point ancré en nous, en tant qu’arabes et musulmans, ceci est vrai. Ce n’est pas comme voudraient nous le faire croire quelques orientalistes et mal-pensants. Car il n’ya point de faille dans l’esprit arabe (et je parle là de l’intellect) ou dans la mentalité musulmane, que l’intelligence ne pourrait investir. Car ce n’est point non plus dans nos gènes ou dans notre sang ou notre ascendance que nous avons hérité de ce virus qui nous empêche d’avancer.
Je suis réellement perdue. Je ne comprends pas comment en est-on arrivés à créer la plus belle des résistances de l’Histoire, qui est la résistance nationaliste (ou musulmane appelez-la comme vous le désirez) qui nécessite un entrainement et une imagination et une loyauté et un sacrifice tous forts rares.
Nous avons fort besoin d’un nouveau leadership, non partisan de la religion, indépendant, « gratuit » (comme le proclame Edouard Haddad) c’est-à-dire non égoïste, qui contiendrait des principes et des qualités, de la noblesse de l’être et de l’esprit, de l’acceptation de l’autre dans la société et dans la résistance. Nous avons tant besoin d’une réflexion nouvelle, qui ne présenterait aucune facette des querelles intérieures. Car travailler à la construction d’une nouvelle artère, démocratique, unie pour l’ensemble des ses concitoyennes et concitoyens, n’est point un but en soi moins noble que celui de notre libération de l’invasion américaine ; Car construire une unité laïque, non raciste, où le peuple sera égal en droits et en devoirs n’est pas un but moins noble et moins courageux que celui d’obtenir notre indépendance du joug américain. Et l’établissement d’un Etat palestinien souverain sur ses terres, ses passages, ses eaux et son espace, comportant un pluri-paritarisme, respectant les libertés de la femme, n’est pas une chose qu’on pourrait remettre jusqu’à sa libération des forces israéliennes.
Au cœur de cette tourmente, il nous faudrait chercher des éléments que nous avons longtemps délaissés et ignorés en général et en particulier les enfants et la jeunesse (filles et garçons), la force féminine que nous n’arrêtons pas de prétendre – hypocritement sans honte aucune – être la « moitié complémentaire d’une société » sans pour autant que nous fassions un pas effectif envers elle. Comment peut-on construire une société (et même une résistance dans le sens général du terme) quand les enfants demeurent absents, silencieux et même obéissants aux différentes « fatwas » de leurs familles, de leurs instituteurs, des fatwas insensées dans la plupart du temps, quand les jeunes (filles ou garçons) sont interdits d’exercer leur droit à voter et à se présenter aux listes électorales même s’ils ont dépassé les 18 ans, quand les femmes sont tenues en absence dans la prise de décision politique que ce soit au sein du pouvoir ou au sein de l’opposition.